Lors de l’émission « On n’est pas des pigeons » de la RTBF, diffusée à la date du 14 novembre 2024, le Country Manager de « MASTERCARD » était invité afin de présenter un nouveau service, la protection « frais de retour ».
De quoi s’agit-il ?
Lors du shopping en ligne, le contact avec le produit acheté est virtuel ; dès lors, à la réception du colis, existe le risque d’une déception …
Le consommateur use alors de son droit de rétractation dans le délai de 14 jours, et le prix payé est restitué par l’entreprise commerciale.
Mais qu’en est-il du coût de renvoi du produit ?
C’est ici qu’intervient le nouveau service de la carte de crédit précitée.
En allant sur ce lien, un formulaire électronique est à la disposition du client pour solliciter la couverture des frais exposés.
Une contrepartie financière existe-t-elle pour cette garantie ?
Non, explique le représentant de « MASTERCARD » qui veut se démarquer de la concurrence.
Toutefois, diverses limites existent.
La première est liée à l’objet acquis ; les bijoux ou les œuvres d’art, par exemple, sont exclus.
La deuxième est d’ordre géographique ; seuls les achats effectués sur l’Europe, les Etats-Unis, et le Canada sont couverts.
Enfin, le service n’est accessible au client qu’en trois occasions sur l’année afin de ne pas contribuer à « un serial shopping » selon les termes employés par l’invité de l’émission.
Aux questions des journalistes, le précité répond que l’achat en ligne est devenu une réalité incontournable aujourd’hui, mais que ces trois limites, et surtout la dernière, permettent d’atténuer très sensiblement les éventuels effets négatifs du nouveau service tant sur le surendettement (la spirale infernale du « clic ») que sur la pollution (celle-ci générée par le surcroît de transport).
Réellement ?
A méditer …